20 ramendeuses formées à Béni Ksila

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Une convention portant sur le ramendage, une formation pour le montage et la réparation de filets de pêche, destinée aux femmes rurales, a été signée, avant-hier, au niveau de la sous-direction de la pêche de Béni Ksila.

Il s’agit d’une convention paraphée entre la Direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Bejaia, l’Institut national supérieur de la pêche et de l’aquaculture INSPA d’Alger et l’Association femme rurale Afud de la wilaya de Bejaia.

Étaient également présents à cette cérémonie M. Ansen Ward, spécialiste de la pêche auprès de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), un élu à l’APC de Béni-Ksila, le Chef de daïra de la localité, des spécialistes de la FAO, une représentante du Ministère de la pêche et des ressources halieutiques et des représentantes de l’Association femme rurale « Afud » de Bejaia.

Cette convention a comme objectif la formation de ramendeuses (le montage et la réparation de filets de pêche), la formation débutera le dimanche 30 juin 2019 au profit de 20 femmes et durera un mois à raison de 4 jours/semaine, soit entre 80 et 90 heures de formation au total. Cette formation sera sanctionnée par une attestation délivrée par l’institut (INSPA d’Alger).

Dans ce sillage, on apprendra que trois enseignants spécialisés seront chargés de former les 20 femmes. Interrogé au terme de la signature de cette convention, M Adouane Nadir, directeur de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Bejaia dira : « C’est un honneur pour nous, une bonne initiative qui entre dans le cadre de la promotion de la femme rurale ici à Beni Ksila, car à Béni Ksila, on a remarqué qu’il y a un problème de réparation des filets de pêche.

Pour les réparer, nos pécheurs se déplacent à Dellys, à Azeffoun ou à Alger. On a donc décidé avec l’Association femme rurale de signer une convention et de lancer cette formation de ramendage afin de solutionner ce problème pour les pécheurs. Cela aidera aussi les femmes rurales de Béni Ksila », conclut-il.

Pour sa part, M. Ansen Ward, abordera le volet aide de la FAO : « Avant d’investir, on doit avoir des plans à long terme, il serait très intéressant, au moins, du côté de la FAO, de comprendre les aspects genre dans les produits identifiés et faire une analyse pour comprendre la complexité et la faisabilité du projet dans la zone pour l’application dans d’autres communautés pour proposer quelque chose pour le financement.

L’approche et l’aspect sociale doivent être pris en compte dans ce genre de projet ». De son côté, la présidente de l’Association femme rurale « Afud » de Bejaia soulignera que : »C’est la première formation qui sera assurée à Bejaia, nous avons l’intention d’organiser d’autres à la côte est, et nous avons même l’intention de former des personnes à mobilité réduite ».

À noter que des spécialistes de la FAO, sont à Bejaia pour la mise en œuvre du programme de coopération technique (PTC) de la FAO  » initiative Blue Hope en Méditerranée ». Les pays concernés sont l’Algérie, la Tunisie et la Turquie.

Achour Hammouche

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