En plus de payer, à prix fort, le gaz butane, le citoyen est depuis peu contraint de subir les effets de l’augmentation des tarifs du transport.
Bien que tardive, cette décision qui vient d’être appliquée par les chauffeurs de taxi d’Aïn El Hammam, d’Aït Yahia ainsi que tous ceux de la région ne va pas sans grever sérieusement le budget des voyageurs, à destination d’Alger, la seule desserte concernée par la hausse pour le moment.
Mais au train où vont les choses, d’autres itinéraires ne tarderont pas à être touchés eux aussi.
Ainsi il y a quelques jours, après s’être réunis, les chauffeurs de taxi de la ligne Michelet – Alger ont choisi d’informer leurs clients, au moyen d’une affiche signée par la plupart d’entre eux et collée sur le mur du café qui fait face à la station des taxis.
De ce fait, personne ne sera pris au dépourvu, en tous cas ceux qui savent lire noteront que désormais, ils s’acquitteront de 250 dinars au lieu des 200 habituels.
Quant aux transporteurs, propriétaires de fourgons qui desservent d’autres destinations, ils n’ont pour le moment pas jugé utile de changer le coût de la place sur Tizi-Ouzou ou Larbaâ Nath Irathen et qui sont respectivement de 80 et 40 dinars.
Nacer B.