Un épilogue en apothéose

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Le concours “Afous” ou la main de l’espoir, initiative lancée par un artiste béjaoui à partir de Bruxelle il y a une dizaine d’années et repris cette année par Mme Belkacem Hanifa à Béjaïa, a connu son épilogue jeudi, premier juin, Journée internationale de l’enfance. Une fête imposante, réunissant enfants et parents, a rassemblé tout ce joli monde au TRB, mis gracieusement à la disposition des organisateurs par M. Omar Fetmouche.Rappelons le principe du concours, il s’agit pour les enfants, divisés en trois tranches d’âge, de dessiner le contour de la main et d’y inscrire un message de paix. Avec une participation record, le jury n’a guère eu la tâche facile pour départager et établir un ordre de mérite, tant les enfants ont répondu en masse, envoyant des dessins tous aussi beaux les uns que les autres. Les enfants de l’école des inadaptés de Sidi Ali Levhar ainsi que ceux de l’école des sourds-muets d’Ihadaddene ont été de la partie, se signalant par une participation très active. Deux dessins issus de l’école de Sidi Ali Levhar, étonnent par leur qualité et l’intensité de leurs messages. Le premier répond au message tout simple, mais poignant de vérité. “Donnez la paix au lieu de donner la guerre !”. Quant au second, original à souhait, il attribue à chaque doigt un continent, illustrant le tout par un message d’union : “En se donnant la main, rien n’est impossible”. La fête, une réussite totale, n’a pu être possible que grâce à l’apport de nombreux sponsors locaux qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour offrir ordinateurs, jeux et divers cadeaux de manière à satisfaire un peu tout le monde. Danses, chants, distribution de bonbons ont contribué à égayer davantage les chérubins. 2006 est mort, vive 2006.

M. R.

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