Le projet AEP à refaire

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Généralement, quand on évoque le projet d’AEP (alimentation en eau potable) pour tel ou tel village, on pousse souvent un ’’ouf’’ de soulagement pour mettre enfin un terme aux longues chaînes des femmes aux foyers dans les fontaines publiques.Pour les habitants du village Ath Ouaâmar, ce genre de projet n’est qu’ «une simple formalité administrative et les réservoirs d’eau implantès ne sont faits que pour garnir le paysage», comme ont tenu à le qualifier les résidants dudit village.Pour en savoir plus sur l’origine de la rareté de cette eau, qui, pour certains responsables, a coulè sans arrêt à Ath Ouaâmar, Bouzid K., le responsable du village nous fera ces éclaircissements sur la situation : ’’Le projet AEP du village est réparti en deux tranches : l’une, concernant la conduite principale, n’est pas encore terminée à ce qu’on sache et l’étude faite à ce sujet est approuvée par les services de l’hydraulique et de l’APC avec l’ancien exécutif, n’est pas vraiment fameuse et non conforme par rapport au plan. A titre d’exemple, je vous cite la conduite qui doit alimenter la localité dite «Iguer Gouslen». Celle-ci doit-être réduite alors que le branchement a été fait avec un diamètre 114. Pour un essai qu’on a effectué à propos de cette localité, le réservoir d’eau qu’on a ouvert s’est vidè en un laps de temps, alors qu’une conduite d’un diamètre 50/60 aurait suffi pour alimenter cette localité’’. Pour parer à cette pénurie, donc, notre interlocuteur demande à ce qu’on mette des vannes de réglage, seul moyen de procéder à une répartition équitable et logique de cette eau. Afin de mettre fin à ce qui est devenu le calvaire quotidien des habitants du village Ath Ouaâmar, le responsable saisira par écrit l’APC d’Ath Melikèche et le chef de daïra de Tazmalt, pour un règlement définitif de ce problème dans une localité avec toutes ses richesses en eau dont les habitants en sont privées.

Achiou Lahlou

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