Cette année l’hiver est très rude, la pluie, la neige et la grêle se succédent, comme dans un climat nordique. Alors se chauffer devient une nécessité vitale, comme le gaz de ville n’est que dans les villes, et qu’Akfadou n’est pas encore une citadine, les gens se contentent du gaz butane, même si le prix de la bouteille atteint les 250 dinars chez certains commerçants. C’est vrai qu’au pays des chemins qui montent les vendeurs ont sur le dos un fardeau à porter, cependant les clients doivent-ils subir les conséquences des toutes les situations ? ! A nos jours des femmes et des petits enfants se déplacent, péniblement, pour acheter la fameuse bouteille lourde. L’énergie pétrolière, à l’instar du mazout et autres dérivés deviennent de plus en plus chères, dans un pays de l’or noir, quel sort !!.Pour trouver une alternative, les gens se réfugient dans les bois, la forêt d’Akfadou est un lieu propice pour une énergie gratuite. D’ailleurs, on assiste à un déboisement farouche. Chacun tente de bien passer la saison froide. Ce qui est certain, beaucoup de personnes auront du mal à supporter et à tenir le coup. Les dépenses sont en croissance astronomique et la vie du petit citoyen devient morose. Y a-t-il solution salvatrice ?
Mohand Cherif Zirem