La restructuration de la cité en projet

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Dans le programme de la résorption de l’habitat précaire, beaucoup de cités communément désignées sous l’appellation de “cités de regroupement” sont inscrites au programme comme le cas de celles de Tizi Genif et de M’Kira. A Draâ El Mizan, une telle opération a été lancée à la cité du marché. D’ailleurs, certains habitants de ce lieu ont bénéficié de logements. A Boufhaïma, une localité située à environ 5 km de Draâ El Mizan, la cité bénéficiera d’une telle action. Selon un membre du comité du village, le recensement a été fait. Il serait proposé aux occupants, soit de bénéficier d’un lot de terrain sur le même site, soit d’un logement dans le cadre de la réalisation d’une centaine d’unités dans un autre site. On parle du lieu se trouvant à proximité du cimetière. Aussi, cette décision non encore prise, a retardé quelque peu le programme du gaz de ville qui n’est qu’à hauteur de 40%. Ce qu’il y a lieu de signaler est que la distribution de logements se fera par, désormais, une commission de daïra qui aura à gérer aussi un passif de plus de 5000 demandes. Le problème devient compliqué. D’autres cités du même statut, telle celle de Maâmar, ont besoin, elle aussi, de restructuration. Car, faudrait-t-il le dire, ces habitations construites au lendemain de l’indépendance avec des matériaux de moindre qualité et usées par le poids d’une quarantaine d’années, ne répondent plus aux normes en matière du nouveau dispositif régissant les règles de l’urbanisme. Dans notre virée dans ces cités, les habitants ont soulevé devant nous les innombrables problèmes empoisonnent leur quotidien. “Si, en 1964, nous étions à trois dans ce deux-pièces cuisine, aujourd’hui, nous sommes à huit. C’est le cas de tous les voisins. Leurs familles se sont agrandies, sans pour autant avoir d’autres pièces”, nous explique un habitant à Maâmar. Avant qu’un autre n’ajoute : “On ne prétend pas à une quelconque extension. Car, on n’a aucun acte de propriété”. Cela étant, n’est-il pas temps de régulariser toutes ces situations ? En clair, mes interlocuteurs attendent toujours les décisions des autorités pour espérer avoir un logement décent.

Amar Ouramdane

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