Mortalité dans les élevages ovins

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L’on comprend d’un décompte qui ne cesse d’ailleurs d’être mis à jour, dans le cadre du suivi permanent de l’évolution de la maladie de la langue bleue, que la commune de Tifra est sur la première ligne concernant la mortalité dans les élevages ovins, avec la perte de 27 têtes du même cheptel, alors qu’on y enregistre 7 foyers de maladie et 70 moutons et brebis montrant les signes de la pathologie, suivie des communes de Chemini (17 foyers, 42 cas, 7 mortalités), Akfadou (9 foyers, 20 cas, 5 mortalités), Souk Oufellah et Tibane (3 mortalités enregistrées dans chacune des deux communes).Par contre, et fort heureusement, aucun cas de la maladie de la langue bleue n’a été signalé dans les élevages des communes de Sidi Aïch, El Flay et Sidi Ayad. Ces collectivités territoriales sont donc considérées indemnes.A l’effet de stopper cette maladie et préserver le cheptel (voir aussi notre article du mardi dernier) le subdivisionnaire agricole a parlé à Sidi Aïch de mesures prophylactiques, de sensibilisation des éleveurs par voie d’affichage dans les villages, sans omettre au passage le travail des vétérinaires, de l’opération de recensement de tous les foyers de moustiques près des lieux d’élevage, d’étayer l’équipe de l’INPV (Institut national de la protection des végétaux) chargée de la démoustication à l’aide d’engins roulants, et ce, par la fourniture de pulvérisateurs pour atteindre les élevages isolés et inaccessibles aux véhicules. Cependant, les éleveurs ayant perdu une ou plusieurs têtes de leur élevage (ovin) accusent le coup.

Nadour Youcef

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