Retard dans le lancement des nouvelles sections

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C’est en tout cas, l’interrogation qui revient avec persistance chez la population locale qui ne cache plus son indignation face à ce grand retard dans le lancement des trois sections créées sur décision du ministre, à savoir la poterie céramique, l’apiculture et l’horticulture, jardins et espaces verts. Trois spécialités, qui à vrai dire, restent très opportunes et judicieuses pour cette région en proie à une déperdition scolaire très accrue.Pour ce faire, un ensemble d’équipements, relatif aux sections d’apiculture et d’horticulture, a été affecté pour l’établissement dans le but précisément de lancer ces dites sections qui ont enregistré un réel engouement parmi les jeunes de la circonscription, en attendant les 05 professeurs censés arrivés car, il convient de souligner que 05 postes budgétaires ont été dégagés pour la circonstance.Mais pour l’heure, rien de concret n’a été réalisé. Les trois sections ne sont pas encore effectives, les professeurs non affectés… Plus grave encore, la direction de la formation professionnelle a pris l’unilatérale et non moins surprenante décision, de réaffecter le matériel de l’annexe de Maâtkas vers un autre établissement, remettant en cause de fait la décision du ministre. Une situation qui va engendrer, sans aucun doute, un mécontentement populaire dans la région avec des conséquences imprévisibles qui peuvent en découler, si la DFP persisterait à transférer cet équipement. C’est d’ailleurs dans cette optique, qu’une délégation des élus conduite par le P/APC s’est rendue dans l’établissement pour mieux s’enquérir des faits. «Il est hors de question de transférer ce matériel !» diront fort à propos ces autorités qui ont enchaîné : «au lieu d’accélérer toutes les autres formalités pour que cet établissement soit effectivement un centre, la DFP procède à l’inverse, narguant de fait la décision du ministre, nous n’allons pas nous taire, quitte à voir le ministre !».Un bras de fer est donc né et qui va assurément perdurer si la DFP continue à ignorer la volonté du ministre et celle de la population locale.

Idir Lounès

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