Enfin le dénouement

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Il y’a des structures de l’Etat pour lesquelles d’énormes sommes d’argent ont été allouées et dépensées mais qui sont restées et restent encore fermées pour des raisons inconnues. Le cas du centre de santé d’Aït Laâziz dans la commune d’Akbil est des plus édifiants. Les travaux de construction de ce avaient été entamé en… 1986, pour être achevés au début des années 90. Ainsi se sont écoulées près de 10 longues années pour la construction d’un centre de santé réalisable en “au maximum 10 mois”. Qu’à cela ne tienne ! mais après sa réalisation, il faut procéder à sa mise en service ou son affectation pour autre chose, à l’exemple d’une maison de jeunes. Mais il aura fallu attendre encore, 10 autres longues années et d’énormes d’autres dépenses de réfection et réparation pour enfin entendre que ce même centre sera mis en service… après que les travaux de rénovations d’un montant évalué à quelques centaines de millions (360 millions)soient effectués. La mise en service de ce centre de santé, situé à Iger Aissi, entre Ait Hamsi et Ait Laâziz, a été enfin décidé, après que les villages d’Ait Laâziz, Ait Sellane et Ait Hamsi se soient mis d’accord et accepté que les unités de soins (03) se trouvant dans leurs villages respectifs soient… fermées pour être transformées en logements pour les médecins et autres corps de la santé qui exerceront dans cet ancien nouveau centre de santé. Par ailleurs, le centre de santé d’Ait Laâziz, comprendra un fauteuil dentaire, un cabinet médical ou deux médecins exerceront de 8h à 18h. De même que le directeur de l’hôpital a promis de recruter une sage-femme qui exercera dans la PMI de ce centre de santé. Comme il est important de signaler que lors de sa visite à ce centre, en 2004, le wali avait promis d’équiper la commune d’Akbil d’une ambulance.Ce centre de santé sera éventuellement équipé d’une table de radiologie…Enfin signalons, que la moitié du matériel destiné à ce centre de santé existe déjà, comme le fauteuil dentaire et qu’il se trouve au sous secteur de Yattafen…

B. Mhanna

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