Toute la rive sud de Oued Djemaâ est déclarée zone dangereuse. Ces glissements s’étendent sur une longue distance et causeraient des dégâts humains et matériels d’où l’évacuation des lieux des riverains.A Aomar-Gare, les habitants de la rive quitteront leurs demeures et occuperont des tentes. Là encore, après l’effondrement de deux habitations une troisième vient de s’écrouler à son tour. La famille est relogée désormais dans une tente.Par ailleurs, à Djebahia, les lotissements situés à l’est et à l’ouest de la ville sont déclarés zones dangereuses. Des glissements de terrains se sont produits mettant ainsi des habitations au risque d’effondrement. De source officielle, deux chefs de famille refusent de quitter leurs demeures. En ce qui concerne les autres localités de la commune, les villageois ayant des habitations précaires se sont manifestés auprès de l’APC, malheureusement nous n’avons pu recueillir le nombre exact. La ville de Djebahia est privée d’eau potable. Un glissement de terrain a endommagé la conduite de refoulement. Cependant, l’AEP alimente la population au moyen d’un camion-citerne et l’opération dure depuis plus de deux semaines, nous signale le P/APC de Djebahia.L’état des routes est très important. Tous les chemins de wilaya et communaux ont subi des glissements, des affaissements, des éboulements. En effet, le CW 19 reliant la RN 5 à la RN 25 a la chaussée rétrécie à cause d’un affaissement, un chemin non-classé est fermé à la circulation à Ouled Aïssa (Aomar). Le CW 125 est coupé entre Djebahia et Benharoun.Le CW 23 reliant la RN 5 à Oulbane (commune de Kadiria), via Boulerbah et Lahguia, les chemins communaux Lahguia-Chenaïn, Djebahia-Aïn Zaoui, CW 125-Aïn Chériki ont subi tous des éboulements, des glissements et des nids de poule, ce qui a rendu la circulation difficile.A Djebahia-ville, les ruelles sont boueuses et pleines de flaques à cause des travaux d’aménagement en cours ou parce qu’elles ne sont pas bitumées.Malgré la rude période, l’amplitude et la multiplicité des dégâts, les autorités locales n’ont pas failli à leur mission et à leur devoir pour soulager la population. Ils s’efforcent de répondre aux besoins des citoyens et de trouver une solution aux problèmes rencontrés ou survenus.
A. Bouzaïdi