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Une mare d’eau depuis des années

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Les habitants du chef-lieu de la commune de M’chedallah indisposés par la proximité dangereuse d’une mare d’eau stagnante, depuis des années suspendue au dessus de leurs têtes comme l’épée de Damoclés. Véritable foyer d’épidémies en plus des odeurs nauséabondes dont elle asperge les riverains à longueur d’année. Parmi les bâtisses qui la côtoient on y trouve. Un CEM à environs 20 m, un groupe d’habitations à la même distance et des deux côtés et enfin un lycée avec un internat de 280 filles, situé à quelque 200 m a peine en amont. Cédera, ne cédera pas ? telle est la lancinante question que se posent tous ceux qui se trouvent en amont de cette effrayante masse d’eau à propos de la fragile digue qui la retient, la digue est la route aménagée qui traverse un ruisseau lors de sa réalisation, le ruisseau a été carrément comblé sans que soit prévu un système d’évacuation de l’eau par la pose de quelques buses au lieu de cela, c’est une authentique retenue collinaire qui a pris forme. En plus de l’eau de pluie cette marre est régulièrement alimentée par dès débordements du château d’eau qui surplombé la ville. Un citoyen proche de la mare raconte qu’il ne peut rentrer chez-lui le soir sans aller vérifier l’état de cette digue sur laquelle est remarqué un début d’éboulement en contre-bas, combien de temps résistera-t-elle encore ? Les mêmes citoyens racontent qu’à plusieurs reprises la panique s’est emparée d’eux, suite à la remontée où l’augmentation du volume de l’eau, la derrière alerte remonte à peine à 15 jours qui a rameuté sur les lieux et de nuit encore, les autorités locales les services de sécurité ainsi que les pompiers sans pour autant qu’une solution ne soit trouvée, comme solution d’ailleurs, il n’existe qu’une seule, celle qui consiste à évacuer cette eau en aménageant un canal. L’arrivée des grandes chaleurs accélerera le pourrissement des débris de bois, branchages et autres cadavres de toutes sortes d’animaux. Ceux charges de veiller à la santé et la sécurité des citoyens sont désormais engagés dans une course contre le temps, ils sont vivement interpellés.

Omar Soualah

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