Les arts martiaux figurent parmi les sports récents dans notre pays par rapport à d’autres disciplines comme l’athlétisme, le foot, très ancrés dans le paysage sportif. Mais dès l’introduction du Karaté, du yusseikan-budo beaucoup de sections ont été créées et plusieurs entraîneurs ont été formés, quoique le Kong-fu, le full contact et le Taiju-Tsu ont fait une apparition timide et parfois tardive. C’est le cas dans la localité de Takerboust qui a vu le naissance de la première section d’arts martiaux (Karaté-do et Shotokan) dans les années 90, elle a suscité beaucoup d’engouement de la part des jeunes, plus tard, c’était au tour du yusseikan-budo et du full-contact; mais cette dernière a très vite disparu, et récemment c’est une autre discipline (le kong-fu) qui a émergé, malheureusement pas pour longtemps. Par ailleurs, Idriss et Smail, deux passionnés d’arts martiaux qui à la différence d’autres camarades pratiquants, n’ont pas jeté l’éponge, car cela fait quinze-ans qu’ils pratiquent. Ils ont pratiquement transité par toutes les disciplines. Ces derniers jours, ils ont introduit une nouvelle discipline “le nihou Tai-jutsu”, et ils comptent même réhabiliter la section du kong-fu. Après avoir aménagé une salle à leurs frais, ils ont lancé l’opération de recrutement, et ils envisagent d’encadrer pas moins de 300 athlètes. “Notre souhait c’est de réunir, et les jeunes désemparés, et d’autres passionnés, et ce afin de généraliser, et ce fin de généraliser et promouvoir la pratique du sport et des arts martiaux. Et également rédynamiser la section du kong-fu. On envisage de former des athlètes et pourquoi pas des entraîneurs dans quelques années” nous a confies Idriss.Enfin, ces jeunes lancent un appel aux autorités locales, et aux responsables de le DJS, pour leur venir en aide.
Djamel M.