Une commune ignorée dans le programme des logements sociaux

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En matière de logements, la commune de Tirmitine, pourtant non loin du chef-lieu de daïra de Draâ Ben-Khedda (mieux loti) est négligée plus que les autres communes qualifiées de rurales. Depuis sa création, en 1985, la commune de Tirmitine a connu en tout et pour tout une inscription de 20 logements seulement en…1998. Depuis rien ! Absolument rien ! Ces vingt logements ont servi de recasement aux familles sérieusement touchées par le dernier séisme. Chance ou sort de ces familles ? Peu importe ! Les villages présentent une architecture où se confondent le traditionnel et le moderne. Ce dernier, avec l’évolution du niveau de vie tend à prendre le dessus. Ce qui explique les nombreuses demandes d’aide à l’auto-construction enregistrées au niveau du service social (plus de 1200 dossiers !) La commune n’a bénéficié que de 360 aides. Elle sont déjà réparties — 50 millions de centimes chacune — en tranches. Les bénéficiaires y sont qui dans la première, qui dans la 2e, qui dans la 3e tranche. Le suivi se fait régulièrement par l’équipe habilitée à le faire : APC/SUCH de DBAK. Les gens avancent mais à petits pas ; la finalisation met du temps à se concrétiser. Comment combler et satisfaire les 900 autres demandes en instance ? La balle est dans le camp de l’administration centrale, le ministère de l’Habitat, entre autres, qui doit accéder aux doléances du P/APC qui ne cesse d’attirer l’attention des autorités de tutelle sur l’insuffisance des quotas octroyés à la commune. A ce problème non négligeable vient se greffer un autre (et de taille) : c’est celui des 34 familles de la cité coloniale appelée “cité SAS” et de 36 autres familles de la Cité qui garde toujours ce nom dû au passage des Turcs (période Ottomane). Cité “El Kseur”, ce sont 70 familles qu’il faudrait recaser tôt au tard. C’est dans ce sens et pour les diverses raisons citées précisément que l’APC a proposé une inscription de logements sociaux.

M. N.

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