L’APC toujours sans exécutif

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Plus d’une année après que les élections partielles aient eu lieu, la commune d’Akbil dans la daïra de Aïn El Hammam “fonctionne” toujours sans exécutif, avec un maire qui fait tout lui-même et un chef de daïra qui gère cette commune à distance. La population d’Akbil attendait une solution lors de la visite du wali, le 28 novembre de l’année dernière, mais “aucune importance n’a été accordée à cet état de fait par l’administration de la wilaya, au contraire nous avons entendu que le wali aurait dit, que ceci est dû aux élus et à l’inertie de la population”, nous confiera un citoyen, M. A. En effet, après l’installation du maire issu de la liste des indépendants en décembre 2005, la commune d’Akbil n’a pas connu d’exécutif, malgré plusieurs tentatives de l’ex-président d’APC, lequel d’ailleurs a fini par abandonner la partie en démissionnant du poste de président en août 2006, en septembre de la même année un nouveau maire a été installé. Malgré l’installation de ce nouveau maire et après plus de cinq mois, et à la veille de nouvelles élections communales, la commune d’Akbil demeure sans exécutif et c’est toujours le chef de daïra de Aïn El Hammam qui continue à gérer la commune… De loin. Toujours d’après des sources fiables, même pour les ouvertures de plis, c’est le chef de daïra qui se déplace à la mairie d’Akbil pour leur exécution “on se demande à quoi sert la nouvelle installation du maire et l’existence de l’assemblée “élue” en 2005”, ajoutera notre source. D’autres citoyens se plaignent aussi que “le maire de notre commune n’a aucun pouvoir et que toutes les décisions sont prises par le chef de daïra de Aïn El Hammam”. Ainsi malgré la bonne volonté dont est dotée le nouveau maire “il ne peut faire grand-chose sans passer par la daïra et ceci ne fait que freiner la bonne volonté de notre maire”. Mais pourquoi cette absence d’exécutif et d’un adjoint qui pourraient donner un coup de main au maire ? Chez de nombreux citoyens que nous avons approchés et qui ont bien voulu répondre à nos questions, la réponse est similaire chez tous, à savoir : “La faute incombe aux partis politiques représentés à l’assemblée en lequels soi disant nous avions mis notre confiance. Ces partis et leurs représentants ne courent en réalité qu’après leurs propres intérêts”, diront certains citoyens “Akersi d le pouvoir, voilà tout ce qui intéresse les partis politiques, d’ailleurs maintenant ces partis sont absents de la scène politique nationale, régionale et même communale, mais dès que le vent des élections soufflera, ils reviendront pour sillonner nos villages et semer leurs habituels mensonges et promesses, comme ils commenceront aussi à déverser leur venin et insultes entre eux pour enfin s’allier contre la population et leurs électeurs”, ajouteront d’autres citoyens.

Pour certains militants avisés, la faute n’incombe pas à “leurs” élus, mais “le pouvoir, l’administration seraient responsables, ce sont ces responsables qui seraient la source de l’état où se trouve notre commune, c’est le chef de daïra, le wali et tous les responsables qui ont voulu et qui veulent toujours que le blocage dure, sinon pourquoi ne pas intervenir et arbitrer au moins, parce que ce blocage arrange leurs affaires”. Il est vrai que la question se pose à qui profite ce blocage, mais ce qui est sûr, c’est que selon toujours des citoyens lors des futures élections: “Nous sauront comment voter et pour qui !” Par ailleurs, d’après certaines sources et des plus crédibles, une tentative aurait été entreprise ces derniers temps par le maire de Yattafen qui a réuni le maire et deux élus (un du RCD et le second du FFS) pour trouver un consensus, mais la 1ère condition soulevée par ces élus serait selon nos sources que la suspension d’un élu RCD soit d’abord levée par le maire et les autorités de wilaya ; notre source nous a également informé que le nécessaire a été fait et que le dossier ainsi que la lettre et le P-V seraient prêts et qu’il ne reste plus que le jugement de justice à ajouter au dossier pour que tout soit transmis à la wilaya afin que le wali puisse lèver la suspension de cet élu…

M. A. B.

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