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Les équivoques de l’aide à l’autoconstruction

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Les 1200 aides financières à l’autoconstruction décernées aux quatre communes de Draâ-Ben-Khedda et miroitées par les pouvoirs publics suscitent moult dépréciations des l’entame du premier recensement.Quelles sont les catégories sociales qui ouvrent droit à cette aide financière ? Selon les informations recueillies seuls les propriétaires d’un lot à bâtir disposant d’un acte de propriété ou d’un certificat de possession sont concernés. Plus s’agissant d’une construction nouvelle, le terrain doit être nu. En zone rurale cet handicap est de taille, les villageois ont toujours construit dans l’indivision ou sans permis de construire, ce qui explique ce haro sur les imprimés des certificats de possession. Par ailleurs tout prétendant ayant béneficié d’une aide antérieure quelconque de l’Etat est exclu. Dans ces communes fortement secouées par le séisme du 21 mai 2003, presque la totalité des foyers ont perçu un dédommagement financier pour la réhabilitation. A Sidi Naâmane où on promet plus de 360 aides, les sinistrés du séisme qui ont bénéficié de 20,000 dinars pour la réfection de leur habitation sise aux cites de récasement, un vrai Bronx datant de la période coloniale seront-ils exclus. Que ce soit à Tadmait, Tirmitine, Sidi Naâmane ou à Draâ Ben Khedda, les citoyens en quête d’informations sont désemparés au premier abord des fonctionnaires eux mêmes pas assez informés. Hormis la communication de M. le chef de daira, répercutée par la presse tabloide rien n’a été consenti pour informer le citoyen mais ceci n’est pas une nouveauté les municipalités ont toujours mal communique, très mal communiqué.

Tayeb Bouamar

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