Comment arrêter l’hécatombe ?

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Le nouveau dispositif pour réprimer les infractions de la route n’est pas efficace à cent pour cent car des milliers d’infractions à ce code ont été enregistrées depuis sa mise en application le premier mars dernier. Des milliers d’infractions qui se sont soldées par des retraits de permis, des contraventions plus ou moins élevées : ce qui veut dire que quelle que soit la sévérité des codes, la répression fait reculer le délit mais ne le supprime pas. Surtout que le délit dont il est question est volontaire. Un contrevenant peut toujours dire qu’il n’a pas vu un panneau de signalisation qui indique une limitation de vitesse ou que le panneau qui signale un stop a été enlevé, et peut aussi dire que son clignotant vient de griller et qu’il n’a pas eu le temps de le remplacer. Mais, rouler à 180 kilomètres à l’heure ou effectuer un dépassement interdit, comme c’est le cas pour les poids lourds, c’est contrevenir sciemment au code de la route et mettre volontairement la vie d’autrui en danger. Si la peur de la répression ne suffit pas pour arrêter ces criminels, à quels moyens faut-il recourir pour les faire reculer ? Faut-il les jeter en prison, après le retrait de permis ? Faut-il les priver de conduite pour reste de leur vie ? Faut-il en appeler à leur conscience morale, à leur sentiment religieux ? C’est là, peut-être, que les responsables religieux, si prompt à lancer des «yadjouz» et des «la yadjouz» devraient intervenir… En tous cas, tous les moyens sont bons pour arrêter l’hécatombe !

S. Aït Larba

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