La couverture sanitaire dans la circonscription de Maâtkas est loin d’être idéale. En effet, hormis les deux centres de santé des chefs-lieux communaux de Souk El Tenine et Souk El Khemis avec les six unités de soins implantées aux villages de Cherkia, Ighil Aouène, Berkouka, Agouni Boufal, Taghilt Mahmoud et Sidi Ali Moussa, aucune autre structure sanitaire importante n’existe. Autrement dit, la région de Maâtkas, qui vient de dépasser le cap des 50 000 habitants, n’est toujours pas doté d’une polyclinique encore moins d’un hôpital.
Pourtant, nous croyons savoir que pour un tel nombre d’habitants la carte sanitaire prévoit aussi, en principe, une polyclinique. Actuellement, les patients de Maâtkas se voient contraints d’être hospitalisés au niveau des CHU de Boghni ou de Tizi Ouzou.
Les autorités locales ont pourtant réservé une assiette foncière pour l’édification d’une structure de santé idoine telle une polyclinique, voire même un mini-hôpital. L’assiette en question est mitoyenne au centre de santé de Souk El Khemis.
Et faute de projet dans ce secteur, nous croyons savoir que ce lot de terrain serait affecté pour la réalisation d’une bibliothèque. Par ailleurs, il est utile de rappeler également que pour une consultation gynécologique, pédiatrique, cardiologique, ophtalmologique ou autres spécialités, le citoyen est prié de voir ailleurs, car aucun spécialiste n’est implanté dans la contrée ou dans le secteur public et encore moins dans le secteur privé.
C’est dire, en somme, que la réalisation d’une infrastructure sanitaire digne de cette contrée permettra également de désengorger les hôpitaux des villes voisines et du coup rapprocher les patients de leurs médecins traitants.
En outre, l’information rapportée par la presse relative à la saisine officielle du ministre de la Santé par un député de Tizi Ouzou pour l’inscription de deux nouveaux hôpitaux pour la wilaya dont un pour la circonscription de Maâtkas reste par ailleurs bien accueillie par la population locale.
Idir Lounès