Plus de 100 personnes contaminées

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Les malades, de tous âges, se plaignent de diarrhées et de coliques, de symptômes accompagnés de fièvre, pour certains. Les personnes atteintes de déshydratation sont gardées le temps d’une perfusion avant d’être renvoyées chez elles alors que quelques cas jugés sérieux sont hospitalisés pour observation. Devant l’hôpital, nous avons assisté à un va-et-vient incessant de l’ambulance de la Protection civile, évacuant les malades des établissements scolaires. Le lycée Ben-Boulaïd, à lui tout seul, a comptabilisé plus de 20 cas. Cependant, le mal n’est pas circonscrit au niveau des écoles puisque des patients affluent de tous les villages de la commune. Au point où en est la situation, les nuits de garde risquent d’être longues, pour les médecins et les infirmiers. Quant aux raisons du mal, personne à l’heure qu’il est, n’est capable de se prononcer et prendre le risque d’alarmer la population. Les différents services que nous avons contactés sont restés évasifs sur la question. Dans les journées de mercredi et jeudi, on avait pensé à un excès de chlore dans l’eau du robinet. Les responsables de l’ADE nous informent que les analyses opérées par leur laboratoire central sur des échantillons prélevés en différents endroits, ont infirmé la rumeur mettant en cause leurs services. Ils s’apprêtent, d’ailleurs, à en informer la population. Des prélèvements provenant des sources et fontaines publiques sont, aussi en cours d’analyse. A l’hôpital, on s’en tient à la première version qui est la surchloration, en attendant que l’enquête épidémiologique détermine l’origine exacte de cette affection. Notons que les services de la prévention et de la DSP de Tizi Ouzou se sont déplacés sur les lieux, pour enquête. L’information n’étant pas disponible, les citoyens commencent à s’inquiéter et prêtent attention à “radio trottoir” qui diffuse les rumeurs les plus folles.

Nacer B.

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