Une nouvelle forme de délinquance

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ll y a quelques jours, en plein centre de Tizi Ouzou, un homme qui venait de retirer de l’argent se fait voler sa sacoche. Cris stridents de l’homme, foule qui se rassemble aussitôt pour savoir ce qui se passe: « On m’a volé, on m’a volé” crie l’homme. Le lecteur dira que c’est là un fait désolant mais hélas devenu banal. En tout cas un fait qui ne mérite pas une chronique dans un journal. Or, ce fait n’est pas aussi banal qu’il peut paraître. Le voleur n’est pas, comme on est en droit de s’y attendre, quelque jeune malfrat, entraîné à l’arrachage des sacs ou des colliers en or, ni même un voleur chevronné, mais… une femme ! Certes, il y aussi des femmes parmi les voleurs mais celle dont il est question n’avait pas l’air, du témoignage même de la victime, d’un malfaiteur (peut-être faut-il dire malfaitrice) : elle était bien vêtue, coquette même, et surtout paraissait honnête. Et voilà que changeant brusquement de démarche, jetant bas le masque de l’honnêteté, elle arrache la sacoche et se met à courir bousculant tout le monde sur son passage. Des témoins la verront même s’engouffrer dans une voiture où une complice (encore une, femme) l’attend ! C’est la surprise générale ! Si maintenant les femmes, et de surcroît les femmes à qui on donnerait le bon Dieu sans confession, se mettent à agresser leur prochain, où aIlons-nous ? C’est ce que se demande l’honnête citoyen qui ne sait plus à qui faire confiance dans cette vie !

S.Aït Larba

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