Des candidats encadrés par 543 enseignants-examinateurs de sports qui se sont mobilisés autour d’une discipline au plus faible coefficient (01) du système éducatif algérien et dont les moyens sont dérisoires pour ne pas dire inexistants.A l’instar des autres wilayas du pays, le secteur de l’éducation de la wilaya de Béjaïa a organisé du 3 au 11 du mois en cours, les épreuves sportives du baccalauréat et du brevet d’enseignement moyen (BEM).Cet examen, introduit à partir de cette année scolaire, a vu la participation «de quelque 15 767 inscrits au baccalauréat répartis sur 22 centres d’examen et encadrés par 264 examinateurs à raison de 12 examinateurs par centre auxquels s’ajoutent un président de centre, un vice-président et un secrétariat dont le nombre varie de 1 à 3 membres, en fonction du nombre de candidats.Concernant les collèges (BEM), le nombre de candidats à l’épreuve sportive est de 26 340 inscrits, répartis sur 31 centres et encadrés par 279 examinateurs ce qui équivaut à 9 examinateurs par centre», nous dira M. Abdelfettah, chef de service des examens à la D.E de Béjaïa.Quant aux disciplines inscrites à cette épreuve, elles sont au nombre de quatre à savoir : le saut en longueur, le lancer de poids, l’endurance et la vitesse.Faut-il le signaler, le matériel de sport (chronomètres, poids, feuilles de pointage…) qui a servi aux épreuves a été fourni par les chefs d’établissements et selon notre interlocuteur il a été demandé aux chefs de centres de «se rapprocher des établissements possédant ces moyens».Concernant les candidats de la région de Kherrata qui n’ont pas pu rejoindre le centre d’examen, à cause de l’éboulement qui a eu lieu durant les épreuves, le chef de service des examens a été formel : «Le problème s’est posé uniquement pour les candidats libres et à ma connaissance on n’a pas recensé beaucoup de cas. Moi personnellement, j’ai recensé le cas d’un seul élève qui s’est présenté après les épreuves, donc nous avons trouvé une alternative avec le président du centre, surtout que le vœu de l’élève était d’être dispensé.Donc, nous lui avons accordé cela», nous dira ce chef de service. S’agissant de la restauration des candidats qui viennent des régions lointaines, aucune prise en charge n’a été accordée à ces élèves et seuls «les examinateurs ont eu droit à la restauration à la demande du chef de centre», nous dira M. Abdelfettah, chef de service des examens à la D.E de Béjaïa.En attendant, les résultats et les évaluations des candidats sont toujours au niveau des présidents de centre et n’ont pas encore rejoint le coffre de la D.E ou de l’Office régional des examens et concours (OREC) comme c’est le cas pour les épreuves des matières écrites, qui sont remis le jour même et à la fin de chaque épreuve.
Yacine Boudraâ