Accueil Kabylie A quand l’aide de l’Etat pour les oliveraies ?

A quand l’aide de l’Etat pour les oliveraies ?

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La récolte oléicole est désormais sérieusement compromise pour les années à venir.En effet, les fortes chutes de neige, qui se sont abattues sur la Kabylie, n’ont épargné pratiquement aucun olivier. Une virée dans les vastes champs parsemés exclusivement d’oliveraies, nous renseigne amplement sur les pertes occasionnées. Un décor lamentable digne d’une vraie apocalypse se dégage de tous les côtés.Après le retour de conscience et de confiance, c’est le tour des chagrins, des pincements lacérés torturant les cœurs de ces paisibles propriétaires, qui demeurent spectateurs et impuissants devant cette dévastation jamais vécue. Et comment ne pas éprouver cette angoisse, nous disent les propriétaires approchés. Devant les fléchissements de cet arbre qui constitue leur fierté, ajoutent-ils, il serait difficile de revenir à l’état précédant ce désastre. En effet, beaucoup de larmes ont été versées pour ce témoin (olivier) antique.Ce pourvoyeur de richesse qui garde les souvenirs d’amour des petits paysans guettant avec impatience l’arrivée de la saison. Ces souvenirs nourris par la gazouillement des oiseaux migrateurs, des odeurs parfumées…Entre l’olivier, et ce malheureux paysan une histoire indélébile s’en est faite. Un amour chaleureux s’est tissé pour devenir de véritables inséparables. Devant toutes ces lamentations les propriétaires touchés dans leurs tréfonds s’indignent du mutisme de l’Etat qui devrait, dans des conditions pareilles, prêter main forte aux infortunés. Jusque-là, les cultivateurs de l’olivaie déboursent des sommes colossales pour rétablir ce qui reste encore debout. Des emprunts même ont été contractés à fin de restaurer la santé et la beauté de ces champs sinistrés. D’une importance économique capitale, l’olivier, par son produit fortement consommé, exige l’intervention rapide de l’Etat. Des aides financières et techniques sont plus que nécessaires pour répondre aux exigences de l’heure. Dans l’attente d’un éventuel geste salvateur des pouvoirs publics, les propriétaires continuent à faire le décompte.

Ali Khalfa

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