Organisé par la direction de la prévention du ministère de la Santé et de la Population à l’école paramédicale d’Aokas, ce séminaire sur la rage animé par 4 docteurs, a vu la participation des médecins et techniciens des services de prévention des secteurs sanitaires et des DSP de 5 wilayas de l’est, des représentants des directions de l’agriculture, de l’environnement, de l’inspection vétérinaire de la wilaya de Bgayet et des représentants de la commune de la localité.Dans ses interventions, le Dr Abed a insisté sur la situation épidémiologique en Algérie, sur la rage et ses aspects cliniques et ses interventions ont été complétées par le Dr Aïssat qui avait fait un exposé sur la situation épidémiologique à Bgayet. Quant au Dr Soufi, lui, il avait développé la vaccination antirabique et le centre de vaccination. Le dernier intervenant qui est le Dr Kemilia, a par support visuel, expliqué la réglementation vétérinaire en matière de lutte contre les zoonoses, le diagnostic et l’épidémiologie de la rage animale tout en apportant une précision de taille qui consiste à dire que sur papier tous les ovins et bovins sont censés être vaccinés alors qu’en réalité c’est tout autre. Il précisera toutefois que l’Etat a accordé une grande importance aux zoonoses en installant un conseil national de lutte contre les zoonoses qui est présidé par le ministre de l’Agriculture et dont tous les ministères de souveraineté sont représentés. Ce qui en résulte de ce séminaire, c’est que dans tous les cas de morsure, il est impératif de prendre certaines précautions qui sont la désinfection de la morsure par son lavage avec du savon de ménage et de l’eau de javel par la suite et consulter automatiquement un médecin dont la prescription médicale doit être méticuleusement respectée et ceci jusqu’à la fin du traitement, car la rage est une maladie fatale. Les autorités communales ont leur rôle à jouer à savoir l’abattage de tous les chiens errants.
A. Gana