Le barrage d’eau communément appelé n°4 de Draâ El Mizan, dont la capacité initiale s’éléve à environ un million et six cent millions de mètres cubes, pourra dans quelques temps devenir un moyen intarissable pour l’augmentation des cultures maraichéres telle la production de la pomme de terre. En effet, longtemps à l’abandon, la station de pompage, qui alimente des conduites souterraines qui irriguent par système gravitaire, subit une réhabilitation. La réparation de celle-ci, permettra aux agriculteurs de reprendre certaines cultures déjà abandonnées.D’ailleurs, ce problème a contraint de nombreuses personnes à ne plus investir dans ce créneau. Il faudra souligner que ce barrage représente tout de même un atout principal. Dans toute cette vallée allant jusqu’à Tizi-Ghenif, trois barrages ont été réalisés par le passé. Celui de Ain Zaouia, dont la capacité est aussi importante car elle est estimée à un million et cinq cent mille mètres cubes et est logé à la bonne enseigne. Il irrigue 117 hectares par système gravitaire. D’ailleurs, les plaines de Ain Zaouia sont réservées à la pomme de terre et aux pastèque si bien que la pomme de terre est cédée à vingt dinars voire quinze dinars. Au demeurant, même si la réhabilitation de la station de pompage du barrage de Draâ El Mizan est réalisée, il faudrait que les pouvoirs publics se penchent sur un autre problème qui entrave énormément son exploitation maximale qui n’est autre que l’envasement. On dit que cette étendue d’eau envasée est à plus de 80%. Le développement de ce genre d’agriculteurs est sujet à l’entretien de ces barrages. On parle d’une coopérative d’irriguants, il reste à savoir si une telle démarche pourrait réduire et prendre en charge toutes les pannes. En tout cas, il ne faudra pas laisser toutes ces terres en jachère surtout que les potentialités existent.
Amar Ouramdane