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Les conduites suicidaires en débat

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L’hôpital psychiatrique Fernane-Hanafi de Oued Aïssi, dans la wilaya de Tizi Ouzou, a abrité, jeudi dernier, une journée d’étude sur les conduites suicidaires. Les intervenants, spécialistes en psychiatrie pour la majorité, se sont attelés à évoquer les différentes raisons qui conduisent à l’acte suicidaire. “Le passage à l’acte ne peux être réduit au désarroi, il constitue plutôt un problème de société. D’ailleurs, la majorité des cas, en Kabylie notamment, a une relation avec des troubles psychiques, a précisé le Dr Boudaren qui a souligné que la fourchette d’âge varie entre 14 et 30 ans. De son côté, Mme Fatma Zohra Sebâa a essayé de parler des tentatives de suicide dans la wilaya d’Oran. Selon elle, 508 tentatives ont été enregistrées en 2003 et ces personnes ayant tenté de mettre fin à leurs jours sont âgées de 16 à 25 ans. La conférencière n’a toutefois pas donné d’autres statistiques fiables car, dit-elle, aucun recensement n’a été élaboré dans le sens de déterminer le nombre réel des suicides à Oran. Par ailleurs, M. Fry, psychiatre français, a évoqué, pour sa part le suicide en France. “Le suicidé est un acte purement personnel. Il obéit à une loi appelée sociologie. Le suicide atteint souvent des gens qui n’ont aucun rapport avec le psychiatre”, a-t-il dit avant de préciser que le taux de suicides est relativement élevé en France.Enfin, notons que la rencontre a été rehaussée par la présence du directeur de la santé de la wilaya de Tizi Ouzou qui a donné une allocution à l’ouverture de cette journée.

A. Hafid

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