Beaucoup reste à faire

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Réalisés d’une manière anarchique, beaucoup de problèmes surgissent avec le temps. Ne prenant pas en compte les réseaux d’alimentation en eau potable ainsi que d’éventuels raccordements des irruptions des eaux usées ont été alors signalées dans le passé, ajoutez à cela, la pénalisation des nouvelles constructions souvent loin du noyau du village. La vétusté des canalisations existantes, également, a engendré des éclatements dans divers endroits, ce qui crée des rejets d’eaux usées, avec tous les risques que cela comporte sur la santé publique. Le chef-lieu n’est pas en reste, puisque certains quartiers se trouvent encore dépourvus d’un réseau adéquat pour évacuer les eaux usées, renouer les anciens réseaux et assainir les nouvelles habitations et groupements de maisons. Presque la totalité des villages ont réalisé des études quant à ces projets. Aujourd’hui, toutes ces études attendent d’être concrétisées, certaines ont même été réalisées; il n’y a plus de dix ans, à l’instar du village Taourirt. Ses habitants avaient occupé le siège de la mairie, il y a plusieurs semaines pour exiger l’assainissement de leur village, dont le réseau d’AEP se voit affecté par les eaux usées. Le projet d’assainissement du village est estimé à plus d’un milliard de centimes. Pour parer au plus urgent, l’APC a engagé un entrepreneur. “Cela ne fait qu’engendrer des tension entre les différents quartiers”, nous dit un villageois “car tout le village nécessite un assainissement”, poursuit-il. Un autre village qui a entamé son réseau d’assainissement, est le village d’Aït Salah, l’un des plus importants par le nombre d’habitants. L’étude a été réalisée par le village et dans le cadre du PCD. Une tranche de près de 400 millions de centimes a été allouée. Le coût du projet dépassant un milliard de centimes, le budget attribué n’a couvert que quelques centaines de mètres sur plusieurs milliers. Ce projet ne finira pas de sitôt, à voir le budget limité accordé dans le cadre du PCD, ainsi que tous les projets qui y sont liés dans ce programme”, nous dit-on.Ce qui est également à signaler, ce sont ces innombrables déversements d’eaux usées qui s’éparpillent un peu partout. Les réseaux déjà existants déversent leur contenu à quelques encablures des habitations, sans accompagnement, les risques restent gros pour la population. Les odeurs nauséabondes et les insectes sont un décor permanent, ce qui constitue un danger pour la santé publique, notamment à l’approche des périodes des grandes chaleurs.

N. Boukella

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