L’aménagement urbain pour bientôt

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Un projet de 6.200.000,00 DA entrant dans le cadre de la viabilisation urbaine d’une partie de la ville de Seddouk et figurant dans le plan de développement communal de l’exercice 2003, vient d’être remis au goût du jour et les travaux y afférents seront incessamment lancés, apprend-on auprès de la municipalité. “Le projet a été notifié par la wilaya en 2003 et a été confié à une entreprise qui n’a pas entamé les travaux dans les délais impartis, c’est pourquoi nous lui avons résilié le contrat”, nous a confié, M. Bibi Smail, vice-président à la mairie de Seddouk.Et pour justifier le retard assez important mis pour ressusciter un projet qui aurait dû être réalisé à sa notification, notre interlocuteur ajoute : “Ce sont les travaux du gaz de ville qui nous ont contraints à différer la réalisation de ce projet. Maintenant, qu’ils viennent d’être achevés — les vérifications en cours seront incessamment terminées — nous profitons justement de l’occasion pour remettre en l’état les chaussées, les trottoirs des quartiers qui ont été totalement défoncés”. Le projet vient en complément à celui que réalise actuellement la DUCH de Seddouk concernant l’entrée nord de la localité et qui portera sur la réalisation des drainages des eaux pluviales, des trottoirs et du bétonnage des accotements.Il démarrera du carrefour de la daira jusqu’au centre-ville en passant par la cité des 48 logts. “L’enveloppe budgétaire est très insuffisante pour viabliser toute la ville, mais, néanmoins, nous restaurerons une partie et l’autre sera inscrite dans les PCD à venir”, expliqua, Adjennad, Ali, deuxième vice-président. “Si la partie nord de la ville est, certes, une zone où sont concentrés tous les édifices publics économiques, sociaux et culturels qui attirent toute l’attention des autorités locales. La partie sud et les cités périphériques sont totalement occultées et exclues, ou du moins, de ce projet”, ironise un citoyen d’une cité qui enchaîne : “Logiquement ce sont ces cités qui devront être les premières à en bénéficier car leurs accés ne sont ni bitumés, ni bétonnés et demeurent à l’état de routes rocailleuses et sinueuses, boueuses en hiver et poussiéreuses en été, et dans la plupart des cas, l’éclairage public fait défaut, ce qui contraint les habitants à rentrer chez eux les savates pleines de gadoue en hiver et dans le noir, la nuit”. Malgré cela, cette initiative louable de la municipalité à rendre une partie de la ville propre et attrayante a été accueillie favorablement par la majorité des citoyens qui ne demandent que ça, après avoir passé un hiver dans la gadoue, mais néanmoins ils souhaitent que les pouvoirs publics continuent dans leur élan pour sortir de l’enclavement tous les quartiers et les cités de la ville.

L. Beddar

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