Fuite d’eau ou vidange régulière ?

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Depuis 2002, la commune de M’chedallah est alimentée en AEP depuis la majestueuse source noire, sise au village Imezdurar, commune de Saharidj, à plus de 800 mètres d’altitude. La Sonelgaz, gérante de cette richesse naturelle, a octroyé un débit de 70 litres à la seconde, pour cet effet. Vu la différence d’altitude, l’eau arrive en chute libre, sans aucune énergie, à longueur d’année. En effet, pour éviter d’éventuels débordements d’eaux dans les différents réservoirs répartis à travers les communes de Saharidj et M’chedallah, des vannes de vidange ont été prévues dans ce sens. C’est le cas particulièrement à M’chedallah au lieu dit “Tamaright” se trouvant à la sortie nord de la ville. Cette fuite d’eau a été signalée à maintes reprises dans les colonnes de La Dépêche de Kabylie. Pour en savoir d’avantage, nous nous sommes rapprochés du chargé des affaires de la commune de M’chedallah, qui nous précise : “D’abord, il ne s’agit pas d’un gaspillage, mais d’une vidange régulière, prévue dans l’étude du projet. Lorsque on enregistre un excès d’eau, on ouvre cette vanne dont l’eau coule dans un ravin et récupérée par les propriétaires d’oliveraies situées en aval. Cette précaution est prise pour éviter le débordement du réservoir de la ville dont l’eau se verse dans un bassin ou retenue d’eau formée dans le ravin dit “Ighzer u battoir”. Ce dernier menace constamment les habitations sises en aval notamment le lycée Ben Badis”. Tout de même, l’eau demeure un élément rare et précieux à préserver absolument. Aussi, cet écoulement d’eau provoque sans cesse une érosion des terres situées aux abords de cet oued.

Farid A.

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