L’installation de l’exécutif sans entraves

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Si dans certaines communes de la wilaya où les listes de nombreuses formations politiques n’ont obtenu que la majorité relative, l’installation des exécutifs n’a pas été possible qu’avec des alliances parfois contre nature, il n’en n’est pas de même pour le parti FLN de Frikat. Ce dernier ayant raflé la majorité absolue avec cinq sièges sur les neuf que compte l’APC ne fait appel à aucun autre élu. Ainsi, c’est l’équipe sortante et à sa tête M. Amar Arib qui va gérer cette municipalité avec le même exécutif, en l’occurrence M. Arezki Ghezali et M. Slimane Benamar. L’installation de l’exécutif, ainsi que des commissions, est prévue pour aujourd’hui. Les élus de l’APC de Frikat comptent continuer les efforts déjà fournis durant le dernier mandat qui a été court, mais qui, disent-ils, a été concluant en projets notamment dans les projets d’AEP et du gaz naturel. Cette dernière commodité arrive jusqu’aux villages de la périphérie. Dans cet ordre d’idées, s’agissant de l’installation des autres exécutifs des communes de la daïra de Draâ El Mizan, on croit savoir que les discussions engagées entre la liste du FLN à Aït Yahia Moussa avec des élus du RCD ont échoué. Un élu sur la liste FFS aurait volé au secours du maire, M. Rabah Menguelet. Si cela s’avére vrai, là aussi, l’installation passera comme une lettre à la poste quand on sait que la liste FLN avait eu quatre sièges sur les neuf. Cette nouvelle donne plein pouvoir au FLN de constituer son exécutif. Alors qu’à Draâ El Mizan, l’installation prévue mercredi dernier a avorté car les trois autres partis (FLN, RCD et PT) ayant obtenu deux sièges chacun avaient fait bloc en signant un “protocole d’alliance” dans lequel ils demandent la gestion collégiale avec le FFS avec ses sièges, en occupant les trois vice-présidences. Proposition rejetée dans le fond et dans la forme par les élus FFS. Lors du vote proposé par le président d’APC, M. Didouche Hamou, les six se sont abstenus. Le risque de blocage de cette assemblée pointe quand on sait que les deux partis campent sur leurs positions. Les élus seront convoqués pour une autre délibération. Y aura-t-il une issue favorable ? C’est une question qui aura des réponses dans les prochains jours.

Amar Ouramdane

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