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Les universitaires à la rescousse

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Personne ne peut le nier, trouver un emploi relève de l’utopie. Mais, la mise en place du dispositif dont les dispositions sont consignées dans la loi 04/19 du 25/12/2005 émanant du ministère du Travail a tout de même eu des résultats probants. Cette directive diffusée dans toutes les agences de l’emploi, oblige aussi bien les employeurs que les demandeurs d’emploi à transiter par l’Agence locale de l’emploi, ex-bureau de main-d’œuvre. Une autre loi la complètant est venue en guise de mesure d’encouragement pour les entrepreneurs transitant par l’agence. Selon cette loi, l’entrepreneur recrutant des travailleurs par le biais de l’agence bénéficierait de la réduction des charges fiscales et autres. Au niveau de l’Agence de Draâ El Mizan, la seule s’occupant de la daïra de Tizi Ghennif. L’application de cette loi a permis à de nombreux demandeurs d’emploi de dénicher un emploi dans leur domaine. Selon une source proche de l’agence, cette nouvelle démarche permet de gagner la confiance des employeurs. “Certes, il y a une certaine réticence au début, mais les deux parties ont été finalement convaincues que cette démarche reste la plus idoine. Depuis la mise en place de ce dispositif, le marché de l’emploi a évolué. Nombreux sont les demandeurs qui sont placés notamment dans le secteur du bâtiment et du préemploi”, nous a confié une source ayant requis l’anonymat. Cependant, il nous a été donné de remarquer que la réussite d’un tel dispositif ne réussira que si les services de contrôle sont suffisants. “Comment un seul inspecteur de travail pourra-t-il suivre toute cette opération sur le territoire de toute la région ?”, se demande un jeune venu s’inscrire auprès de cette agence. Nous avons par ailleurs constaté que le personnel a été tout de même renforcé. Trois universitaires, conseillers à l’emploi, ont été recrutés pour seconder les deux anciens employés de l’agence. Ces universitaires ont apporté leur expérience dans la gestion de ce volet. “L’accueil est acceptable. On est bien sensibilisés. Mais, il faudrait peut-être élargir le champ d’actions de cette agence jusque dans les associations de jeunes. Car, il ne faut pas le cacher : nombreux sont les jeunes qui ne connaissent pas cette agence. Cette dernière peut par exemple organiser des journées portes ouvertes sur l’emploi au niveau des chefs-lieux de communes relevant de sa compétence. C’est un moyen de sensibilisation”, suggère un jeune universitaire venu s’inscrire sur le fichier des demandeurs d’emploi. Enfin, signalons que nous avons appris que cette agence connaîtra de grands changements durant cette année notamment de nouveaux locaux et des moyens plus modernes. Pour le moment, le rush se fait beaucoup plus sur les emplois sociaux : ESIL et IAIG.

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Amar Ouramdane

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