Tadjmaât devient Assirem

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Sortant d’une longue léthargie, ils ont compris que sans une solidarité agissante et permanente il ne peut y avoir de vie sociale digne ni de problèmes résolus. L’antique Tadjmaât aujourd’hui rebatisée association sociale “Assirem” composée de membres engagés à la limite du sacrifice a contribué grandement à cet éveil et à bousculer les autorités locales de l’APC à la wilaya en passant par la daira : tout ce beau monde n’a pas pu résister au sympathique élan de dévouement du simple citoyen en quête d’un mieux être. Dans sont sillage, le pont de “Talas g’fri” qui relie le village d’Ait Hlassa à Ait Allouane est réalisé grâce à l’intervention du wali sur insistance des membres de l’association. Ajoutant à cela l’aménagement de la piste agricole qui permet de rejoindre Tansaout par Oualed Dhacene au lieu dit “Taârkoubt” : petit cours d’eau qui gêne le passage des véhicules surtout en hiver. L’assainissement débouchant sur la voie publique sera acheminé par buses et aboutira dans un ravin loin des zones urbanisées (les travaux sont en cours ). On peut citer pèle-mêle aussi : la poursuite de l’aménagement intérieur de la mosquée “Ibn-Ziad”, l’emmurement des cimetières, et le forage d’un puits de 100 m de profondeur. A l’actif de l’association, le déblocage du budget pour la réfection du bitume de la route Taourirt-Gnendouze qui une fois réalisée signifiera la fin des problèmes du transport. L’association est surtout à l’écoute des jeunes et répond chaque fois à leurs doléances dans les limites de ses moyens : un terrain de sport est déjà dans ses projets. Cette tranche juvénile qui sort de son marasme quotidien en voyant ses aînés brasser du vent pour que ça change s’y met aussi avec une abnégation dont seule elle a le secret. Pour un début, on dit bravo ! et que cette dynamique soit continue dans le temps car elle est d’ores et déjà un exemple et un stimulant pour les villages limitrophes. Un vieux de Taourirt, aujourd’hui disparu, disait que si les autorités se transforment en neflier sauvage, il ne faut pas plus hésiter à le bombarder de pierres pour qu’il cède ses fruits : chaque jour, les faits lui donnent raison.

Arab Youcef

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