Le café passe de 10 DA à 15 DA

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Si la daira de Boghni a, à plusieurs reprises, été citée dans quelques contextes extraordinaires, cette fois, elle défraye la chronique pour l’augmentation du café.Cette augmentation est entrée en vigueur ce vendredi 10 juin dans la quasi-totalité des cafés de la ville et même de certaines localités, comme Assi-Youcef. De 10 DA, le prix passe désormais à 15 DA, n’en déplaise aux consommateurs, qui ne peuvent s’en passer. On en a vu des augmentations de certains produits alimentaires et autres, mais à 50 % d’un seul coup on n’en n’a pas vu beaucoup. Les cafetiers argumentent cette augmentation pas comme les autres, par l’augmentation du café sur le marché mondial, d’où la répercussion sur les pauvres consommateurs. Cependant, des décisions non étudiées et non unanimes sont en principe infondées et illégitimes. Sinon, comment expliquer la hausse du prix d’un café à Boghni, alors qu’il reste le même à Tizi Ouzou par exemple. Par ailleurs, le taux d’augmentation sur le marché d’un kilo de café, ne reflète pas le taux trop élevé pour ne pas dire exagéré de 50%, d’une tasse de café.Pour M. S. un ex-cafetier, “le kilo de café peut nous donner jusqu’à 100 tasses normales, ceci dit on n’a que du bénéfice sur le kilo de ce produit sacré”. Ce qui n’explique nullement ces taux dépassant le seuil du tolérable. Un autre consommateur, C. Mohamed Arezki Hocine jure de ne plus prendre de café à Boghni à ce prix-là. Ce n’est pas interdit de jurer, mais ce n’est pas sensé de trahir son serment.Une chose est sûre, cette augmentation fait déjà et fera encore parler d’elle. Et le commun des consommateurs s’interroge sur les prérogatives des services des contrôles de la qualité et du prix.Si on s’évertue à nous répéter le célèbre slogan “le client est roi” nous serons unanimes à répondre : “Sous d’autres cieux, surtout pas ici”.

Salem Amrane

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