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Diminution des accidents de la circulation

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Depuis le 1er mars, date d’entrée en vigueur des nouvelles dispositions concernant la circulation routière, les accidents de la circulation ont nettement diminué : c’est en tout cas ce qu’affirment les responsables chargés de la gestion du secteur de sécurité. On ne peut pas dire qu’il y a eu une régression spectaculaire mais les chiffre plaident en faveur d’une amélioration. Ainsi à Alger, ville qui détenait le record en matière d’accidents, on a enregistré, du 1er mars au 30 avril 604 accidents contre 940 en 2004, à la même période, soit une diminution de presque 9%. Le nombre de victimes a diminué dans des proportions équivalentes : soit 77 décès contre 116 en 2004, soit une baisse de 18,5%. C’est certainement encourageant et cela montre en tout cas que le durcissement dans la sanction des infractions a donné à réfléchir à beaucoup mais le nombre d’accidents, même s’il est en baisse, est encore important. Quotidiennement, des accidents se produisent sur les routes et dans les agglomérations, quotidiennement, des personnes meurent ou sont mutilées à vie. C’est autant de familles endeuillées, de vie brisées et de charges pour la collectivité. ll ne faut pas oublier que la prise en charge des accidentés coûte très cher à l’Etat, donc au contribuable. ll n’ y a pas de doute que les autorités doivent continuer à faire preuve de rigueur dans la répression des infractions mais il faut aussi développer la communication, informer le public des dangers de la route et des moyens de les éviter. La répression peut faire baisser le taux des accidents mais seule une prise de conscience poussera les gens à mesurer les dangers de la route, donc à mieux respecter le code qui régIe la circulation.

S. Aït Larba

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