Un projet d’assainissement pour Laâzib Ouameur

Partager

l Le village d’Azib Ouamar – 500 habitants – ne manque pas de paysages enchanteurs captivant le regard, mais c’est seulement sur le plan touristique parlant car en matière de développement il accuse un retard incomparable, ce qui le classe d’ailleurs parmi les bourgades les plus enclavées de la commune de Seddouk. Niché sur la protubérance d’une colline, il est relié à la RN 74 par une route sinueuse, pentue et difficilement praticable pour ceux qui la fréquentent pour la première fois, et ce du fait de ses nombreux virages. Cependant, quelque chose paraît bizarre : c’est le manque de réseau d’assainissement qui le caractérise, contraignant ses habitants à recourir aux fosses septiques, chose encore possible de nos jours, dites-vous bien ! Si les différentes requêtes de la population pour un projet d’assainissement sont restées auparavant lettre morte, la nouvelle APC n’est pas restée insensible à leurs cris de détresse puisqu’elle vient de leur inscrire un projet pour un réseau d’assainissement de tout le village sur une longueur de 3 200 ml et portant sur les travaux des terrassements et préparation de la tranchée, la réalisation des regards de visite, la pose d’un lit de sable préludant la mise en place de la conduite en PVC et enfin le remblaiement des tranchées.

L. B.

La stèle commémorative des chouhada ressuscitée

l Dans le village Seddouk Ouadda, il y a quelques années de cela, les notables de l’époque ont recensé environ 70 chouhada. En guise de reconnaissance à nos glorieux martyrs, et pour qu’ils ne soient pas oubliés, ils ont décidé d’ériger une stèle au lieu dit Sidi Yahia Ouayad à la mémoire de ces chouhada de Novembre 1954 tombés au champ d’honneur pour que vive l’Algérie libre et indépendante. Certains de ces valeureux martyrs incrustés de la fibre patriotique dès leur jeune âge sont tombés pour la patrie à la fleur de l’âge et encore célibataires. Aujourd’hui, les gens ont tendance à presque les oublier et personne ne parle d’eux. C’est pour le besoin de faire connaître leurs mérites aux générations montantes qu’un tel projet a été concocté. L’endroit choisi est une petite parcelle de terre située au centre du village, à proximité du siège de l’association caritative Azar. Le projet a démarré par les travaux de nivellement et la plate-forme dégagée a été revêtue de dalles en marbre, au milieu un espace a été aménagé dans l’optique de servir pour l’implantation de la plaque commémorative. Depuis, le chantier a été abandonné et le projet est donc tombé à l’eau. Ces jours-ci, certains enfants de chouhada s’organisent pour relancer le projet par l’acquisition de la stèle commémorative, seule pièce du monument non encore acquise pour parachever ce projet.

L. Beddar

Partager