Si le chef-lieu de commune d’Aït Yahia Moussa se trouve en proie à l’insécurité la plus totale en raison de vols divers, que dire alors des villages ?
Ces derniers temps, nous avons appris que les cambriolages ont repris de plus belle. Les habitants des villages de la commune ne peuvent plus s’absenter de leur domicile sans désigner quelqu’un pour monter la garde. A Tafoughalt, un village de cette municipalité, en dépit du réseau d’éclairage public bien présent dans tous les quartiers, des groupes de malfaiteurs trouvent le moyen de passer à l’action. Durant la semaine passée, c’est un kiosque multiservices situé dans le grand quartier du village et qui ne désemplit pas jusqu’à une heure tardive de la nuit qui a été cambriolé.
On croit savoir que les voleurs ont pu trouver un moyen de pénétrer par la toiture recouverte uniquement de tuiles.
Des cartes téléphoniques ainsi qu’une somme d’argent y ont été dérobées. Depuis cet acte, qui a eu lieu à Ikharvène, les autres commerçants sont sur le qui-vive. Chacun assure la sécurité de son local en y dormant nuit. Il y a lieu de dire que ces actes sont sporadiques, mais ils créent tout de même une certaine psychose dans le village. Depuis déjà des années, il y a certes des vols tels ceux de sacs d’olives ou encore des tentatives de vols de bétail, mais on ne nous a pas encore signalé des vols par effraction. Le dernier en date a été celui du vol de plus de cinq cents mètres de câble électrique entre la dernière maison sur la route descendant à Tamada Ali et la station de reprise de Vouhadj. En tout cas, la vigilance est de mise.
A. Mohamed