A Kherrata, depuis près de trois ans, une opération de grande envergure est menée pour la réfection des trottoirs, leur réaménagement là où c’est nécessaire. Pratiquement tous les boulevards ont été concernés par ce projet. Une opération qui devrait offrir aux piétons plus de sécurité dans la rue. Mais, il suffit de faire un petit tour dans la ville, pour se rendre compte d’une tout autre réalité : les trottoirs de Kherrata étant carrément squattés. En effet, en plus des vendeurs informels, nombre de commerçants y exposent leurs marchandises s’en appropriant ainsi une grande partie. On peut également voir des commerçants tenir des réunion, installés sur des chaises, devant leurs commerces, ils sont quatre ou cinq discutant à bâton rompus autour d’un café sans se soucier un seul instant du piéton qui doit les contourner pour passer ou encore est obligé de recourir à la chaussée au risque de se faire percuter par un véhicule. Devant l’aberration de tels comportements, la hideur de tels spectacles et dans l’absence de toute sanction, on ne peut que se demander à qui profitent les trottoirs ? A bon entendeur salut.
S. C.
Habitat rural en souffrance
De nombreux citoyens ayant opté pour la formule de l’habitat rural déchantent rapidement dans la région de Kherrata. En effet, ils se retrouvent dans l’impossibilité d’acquérir les matériaux de construction, vu la flambée des prix. En plus de la difficulté d’acheminer ces matériaux dans des régions aussi isolées que les villages de Kherrata, les coûts de transport aggravent la déprime des attributaires des 500 000,00 DA d’aide de l’Etat à l’habitat rural.“J’ai de la peine à continuer la 2ème partie de ma construction pour pouvoir bénéficier de la tranche suivante. Les fondations ont réellement englouti des fortunes cela pour arriver à dégager tout juste cette petite assiette en ceinture bétonnée”, dira Layachi, qui peine à réaliser sa maison. Par conséquent, les avis convergent chez des bénéficiaires, dont certains pensent remettre les décisions d’octroi de cette somme que tous jugent insuffisantes.
S. C.