l La corporation des transporteurs de voyageurs de la wilaya de Béjaïa a décidé d’augmenter les tarifs de transport de 5 DA sur toutes les lignes à l’exception du transport urbain. En effet, par le biais d’affichage, elle informe les usagers de l’augmentation du tarif de 05 DA à compter du 03 juin 2008, en arguant de la cherté de la pièce de rechange, lubrifiants, vignettes, assurance, chiffre d’affaire imposé par les impôts et enfin l’augmentation du SMIG.
Si pour toutes les raisons avancées, l’augmentation s’impose, la corporation devrait normalement revendiquer les droits de ses adhérents auprès de la tutelle afin d’alléger les contraintes et non recourir au moyen le plus facile, celui de saigner encore plus le simple citoyen. Ce dindon de la farce mijoté à toutes les sauces. Certes, exiger ses droits est somme toute légitime, mais en contrepartie la prestation de service envers l’usager est un devoir. S’agissant d’un service public, la Direction des transport doit régler son secteur, en instaurant un système de rotation régulier afin que l’intervalle de départ entre un véhicule et un autre n’excède pas les vingt minutes au maximum, ce qui n’est pas le cas actuellement, où le départ ne s’effectue qu’après que le bus ait affiche complet, faisant fit du retard de l’usager, retard accusé qui dépasse des fois une heure sinon plus surtout en période de vacances scolaires. En outre, l’usager a droit à un minimum de respect, ce qui n’est pas le cas, la musique “imposée” et le genre n’est pas pour conforter le voyageur mais pour l’agresser. Dans la majorité des cas on “oublie” de remettre le ticket (assurance pour l’usager en cas d’accident) après avoir encaissé bien sûr. Et le plus aberrant c’est surtout qu’après une éreintante journée de travail vous ne trouvez pas de bus pour rentrer surtout à partir d’El Kseur où à partir de 17h30 la plupart des fourgons désertent la station, ce qui vous oblige à louer un taxi surtout si vous êtes en famille.
B. R.