Depuis son lancement en 2006, l’opération Blanche Algérie a permis aux artisans non seulement de concrétiser les opérations inscrites, mais surtout d’employer au moins 70 ouvriers temporairement. A Draâ El Mizan, toutes les actions ont été réalisées. “On peut dire que c’est la seule localité où il n’y a pas eu de problèmes. Les ouvriers ont reçu leurs salaires. Leurs droits à l’assurance ont été garantis durant toutes les durées des contrats”, nous a précisé à ce sujet un artisan. Notre interlocuteur souhaite que la Direction de l’action sociale accorde d’autres projets à la municipalité. “C’est l’été. Il est temps de réfléchir au désherbage. On aimerait bien que d’autres contrats nous soient confiés”, a-t-il ajouté. Contacté, le maire de Draâ El Mizan nous a répondu que pour cette année, il n’y a pas de projets dans ce cadre, mais il y aura d’autres opérations dans le TUP Humo. “Puisque ces tâcherons ont des cartes d’artisans, ils pourront soumissionner au même titre que les autres”, a enchaîné le P/APC. Mais pour ces petits artisans, cette option ne les arrangerait pas car ils n’ont pas les moyens dont disposent les entrepreneurs peut-être plus qualifiés qu’eux.
En tout cas, il faudrait peut-être attendre que ces artisans aient l’expérience voulue pour participer à de tels marchés. Pour le nettoyage et le désherbage en ville par exemple, les services de l’APC avec leurs équipes sont sur place. Le désherbage à proximité des quartiers a commencé. Certes, cela est du ressort de la municipalité, mais il faudrait aussi que le mouvement associatif notamment les comités de quartiers y participent. “Notre association contribue toujours au nettoyage et la préservation de l’environnement, mais nous manquons de moyens. Nous avons voulu par exemple construire une niche à ordures, mais en vain. On n’a rien pour continuer”, nous a dit un jeune du quartier Malakoff. A l’approche de l’été, saison très redoutable pour ses maladies, la vigilance est de mise notamment en ce qui concerne l’hygiène.
A. O.