Le pavillon des urgences, en construction depuis… 15 ans

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Le chantier, à la sortie ouest de l’hôpital de Ain El Hammam, fait maintenant partie du paysage au point où on l’imaginerait mal qu’il soit terminé un jour, car son histoire est loin de voir son épilogue. Lorsqu’il y a 15 ans, le besoin d’un pavillon des urgences (PU) s’est fait sentir à l’hôpital de Ain El Hammam, le PU fut inscrit dans le cadre des projets sectoriels puis géré par la direction de l’infrastructure et de l’équipement (DIE) au début des années 89. Cinq ans plus tard, c’est à dire en 1994, sa gestion fut imposée en violation de la loi, faut-il le signaler, à l’APC qui ne gère pas ce type de construction (sectorielle). Le projet tombe, alors, en souffrance jusqu’en 1998, faute de rallonge budgétaire. Cependant, durant cette période, un crédit alloué par le ministère, aux fins de terminer la bâtisse, a été transféré au profit de l’hôpital d’Azazga pour la construction de 4 logements au bénéfice de ses chirurgiens. Ce n’est finalement qu’en 1998 que le projet fut repris par l’APW et sa gestion confiée à Mr Ait Abdelmalek Said, un de ses membres jusqu’à l’arrivée de la décision de réévaluation. En effet, pour que ce PU puisse enfin, ouvrir ses portes un jour, la wilaya avait débloqué un budget de cinq milliards de centimes dont 300 millions de centimes pour l’équipement. Bientôt, deux décennies sont passées, maintenant, sans que ce bâtiment de trois étages soit fonctionnel. Si le chantier a battu le record de la lenteur, il faut signaler aussi qu’au moins quatre entrepreneurs s’y sont succédé sans qu’un seul ait mené sa tâche à terme. Lors de la visite du wali sur les lieux, les gens ont cru que c’en était fini de l’ancienne bâtisse et que la prise en charge des malades aux urgences, dans diverses spécialités, se ferait dans de nouveau locaux où en plus de la médecine et de chirurgie générales, il est prévu de prodiguer les premiers soins aux malades qui seraient admis dans cette structure, par des praticiens de toutes les spécialités, ophtalmologie, ORL etc…Pour le moment, rien ne vient confirmer la rumeur qui annonce, à chaque fois, son ouverture imminente. Tant que les peintres ne sont pas partis et que l’équipement n’est pas en place, on peut dire que l’ouverture du PU est remise aux calendes grecques.

Nacer B.

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