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Les rues impraticables

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l Le problème que rencontrent les usagers des routes et surtout des rues de la ville de Ain El Hammam est si connu que, l’évoquer serait une répétition inutile vu qu’il n’attire plus l’attention de personne. Habitués à la situation, les automobilistes ont fini par prendre leur mal en patience en attendant de meilleurs jours ou peut-être un miracle. Cependant, le calvaire que vivent les citoyens, obligés d’emprunter la rue appelée “Rue d’Aït Yahia”, qui mène vers la commune du même nom, dépasse l’entendement. Eternel chantier, vu le nombre de constructions qui y voient le jour. Ce quartier de la ville ne subit jamais de réparations et les constructeurs ne semblent pas inquiéts lorsqu’ils obstruent le chemin par des montagnes de gravats. Le pire a été atteint ces jours de mauvais temps où la rue, en plus de nids de-poules, a vu le danger accentué par les regards, collecteurs des eaux usées, éventrés par les engins de travaux publics, affectés au déneigement. Les services de l’APC seraient bien inspirés s’ils prenaient des dispositions à même d’éviter le pire car si de jour on peut apercevoir les trous et les éviter, il n’en est pas de même de nuit où le risque est énorme, dans cette ruelle démunie d’éclairage public. “Bientôt, il nous faudra des tracteurs pour rejoindre notre commune”, dira ironiquement un commerçant du quartier. Pourtant, vu son importance en matière de trafic automobile, la rue d’Aït Yahia, ainsi que son prolongement jusqu’aux limites de la commune de l’ex-Michelet, devrait bénéficier du même traitement que les autres artères de la ville, qui subissent un rebouchage de temps à autre. Elle est le passage obligé vers Béjaïa par Azazga ou vers Tizi-Ouzou par Melka, sans oublier que tous les habitants d’Aït Yahia n’ont pas dérogé à leurs habitudes puisqu’ils continuent de s’approvisionner de Ain El Hammam comme si leur commune ne s’en était jamais détachée, suite au découpage administratif de 1984. En attendant, ils peuvent toujours se consoler du fait que la route de Akkar ne soit pas mieux lotie que la leur.

N. B.

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