Ainsi, en ce jeudi, au marché hebdomadaire, la courgette et les carottes plafonnaient à 30 dinars ainsi que pour le céleri. “La flambée des prix des légumes qui avait soufflé à la veille du début de ramadhan et les deux premiers jours n’avaient aucune raison d’être et ceux qui avaient comploté le coup sans en retard de quelques années. Ces spéculateurs rêvent toujours de l’ère des pénuries car ils veulent s’imposer ou se faire croire qu’ils sont indispensables : ils sont malades et ils doivent consulter des psychiatres”, nous a déclaré Aami Rabah qui, refuse de payer vers onze heures un kilogramme de tomate à 65 ou 70 dinars. Il finira bien par en acheter quelques minutes plus tard à 50 dinars et de bonne qualité. “Vous voyez pour les fruits, Dieu merci, il y a de tout et à tous les prix. La pastèque est bradée à 20 dinars, le melon à 30 ainsi que les pommes et les poires”, poursuit notre compagnon qui fera un tour par la place aux volailles où le prix a également beaucoup baissé puisqu’il est négocié entre 170 et 180 dinars le kilogramme pour le poulet vivant. Néanmoins pour la chorba, Aami Amar doit également passer par les jeunes marchands d’herbes fines. “Vingt brindilles de persil à 20 dinars, soit dix grammes, donc un kilogramme de persil est à 2000 dinars. C’est insensé !” clame Aami Amar. Ainsi, hormis les tomates dont le prix varie entre 50 et 80 dinars, tous les autres légumes ont regagné leur base.
Essaïd N’Aït Kaci