L’eau n’arrive pas à remonter et une grande partie de la population reste sans cette matière vitale. L’ironie du sort a voulu que cette localité appelée jadis les “2 fontaines” vienne à manquer curieusement d’eau, cette même région, la plus arrosée, eu égard à la zone bioclimatique dans laquelle elle se situe ne doit pas manquer de cette matière. C’est malheureusement bien le cas et là, il y a lieu de rechercher les raisons qui ont amené à cette “panne sèche”. L’histoire remonte à 1987 lorsque, l’entreprise des eaux de la wilaya (Edemia) procéda à l’installation d’un réseau de distribution et au captage de sources. Seulement, ces mêmes réalisations ont été tellement entreprises à l’emporte-pièce que la population de la localité n’a pas fini de se débattre dans une multitude de problèmes.En effet, des conduites d’eau ont été acheminées en aval vers les habitations situées à même la RN 9 pour que ces mêmes conduites soient rebranchées sur d’autres tuyaux en amont (vers le château d’eau) pour pouvoir desservir les habitants situés aux alentours du même château. Résultat : l’eau n’arrive pas à remonter et une grande partie de la population reste sans cette matière vitale. Aussi, depuis 1987, et nonobstant un mauvais captage de sources, le réseau de distribution est tellement défectueux qu’il est denombré de nombreuses fuites sans compter que des vannes sont à la portée de tout le monde et chacun “y va de son côté”. Pendant un certain moment, la gestion des eaux étaït confiée à l’APC et les citoyens ne rencontraient pas ce genre de problèmes. “Lorsque la commune étaït chargée de la distribution de l’eau, on n’avaït pas toutes ces fuites. Il a fallu que l’Edemia prenne les choses en main pour observer un certain laisser-aller voire un abandon en matière de réparation et de distribution” dira un habitant d’Aït Anane. Bref, pour l’heure, ce sont les robinets qui sont à sec, et la balle est dans le camp des services concernés, car il y a réellement urgence.
A. Nabet