Accueil Kabylie Y aura-t-il un dénouement ?

Y aura-t-il un dénouement ?

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Dans les années 1990, à l’arrêt dit des “Quatre chemins”, sis à Chorfa, menant vers les localités de Tiksikèdène, de Selloum et de Takerboust, les voyageurs attendaient parfois des heures et des heures pour pouvoir regagner leurs domiciles. En effet, exceptés les rares fourgons et bus existants et que l’on pouvait compter sur le bout des doigts, et devant lesquels des voyageurs se bousculaient en permanence, il n’y avait pratiquement que des fraudeurs et de généreux automobilistes auxquels à chaque fois les gens ont recours. C’était alors un calvaire au quotidien, surtout pour les lycéens qui effectuaient parfois le trajet à pied.La rareté du transport a été pendant plusieurs années, un problème majeur auquel était confrontée la population. Mais, ces quelques dernières années, la situation a beaucoup évolué, car désormais, pas moins de quarante fourgons de différentes marques appartenant à des privés, assurent la desserte, et c’est le cas partout ailleurs.Certes, dans le cadre du dispositif ANSEJ, beaucoup de jeunes ont bénéficié de minibus, chose qui a certainement diminué la crise aiguë du transport sur plusieurs lignes urbaines. Comme c’est le cas de la ligne M’chedallah-Bouira. Contrairement au transport urbain, le transport rural a été plutôt marqué par l’arrivée en force de transporteurs privés, qui rappelons-le, exercent en noir, jusqu’à nos jours, à l’image de ceux de l’arrêt des “Quatre chemins” à Chorfa, qui disent avoir frappé à toutes les portes, de l’APC d’Aghbalou à la daïra de M’chedallah, et à la direction du transport de Bouira, et ce dans l’espoir de décrocher des licences d’exploitation de la ligne Chorfa-Takerboust, mais la réponse des services des transports était catégorique. Car pour que ces transporteurs puissent exploiter la ligne, ils devront se conformer à la réglementation en vigueur et à condition que les fourgons actuels ne satisfassent pas à la demande. Quant à l’aménagement de ces fourgons de 8 et de 9 places, la loi aussi l’interdit. De ce fait, les transporteurs continuent d’exercer dans l’illégalité, alors qu’un compromis devra être trouvé entre la direction du transport et ces transporteurs et ce pour épargner aux usagers d’éventuels risques en cas d’accidents de la route, de même pour ces fraudeurs qui seront ainsi en conformité avec la loi.

DJ.M

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