Retard dans la reconstruction de la passerelle

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La passerelle située à l’entrée de la ville de Sidi Aïch et qui avait cédé, il y a de cela près de deux ans, sous le poids d’un semi-remorque transportant une lourde cargaison, attend toujours qu’on veuille bien procéder à sa reconstruction. Aux dire de M. Ouzzani, P/APC de Sidi Aïch, le retard est dû à une histoire de réseau de gaz à déplacer : «Nous invitons les deux parties concernées, en l’occurrence la DTP et Sonelgaz à une concertation afin de trouver rapidement un compromis et relancer le projet», dira-t-il.

«D’autant plus, soutient le maire, que les chantiers d’amélioration urbaine ne vont pas tarder à démarrer, ce qui rend impératif le rétablissement de ce passage.» Pour rappel, le projet de reconstruction de cette passerelle managée par la DTP, est pris en charge dans le cadre des plans sectoriels de développement. C’est l’ENGOA (Entreprise nationale des grands ouvrages d’art) qui a été chargée de sa réalisation. Pour l’heure, un dalot provisoirement aménagé relie les deux parties de la ville coupée par le cours d’eau.

«Si pour une raison ou une autre la déviation par la RN 26 devait être fermée, ce passage exigu ne pourrait pas faire face à l’afflux de la circulation et permettre le passage des véhicules de gros tonnage», s’inquiète le maire. Notre interlocteur songe, en l’occurrence, au projet d’adduction de l’eau du barrage Tichy Haf, qui ne manquera pas d’astreindre les autorités à trouver un itinéraire de déviation en canalisant la circulation via la ville de Sidi Aïch.

N. Maouche

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