La nécessité d’une gare routière

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En effet, si le centre-ville n’a connu aucun aménagement depuis des années quant à l’élargissement de ses axes de circulation, la population, comme les véhicules, ont augmenté démesurément. A la ville, il est devenu infernal de circuler à pied ou en voiture pendant la journée. Cet état de saturation du tissu urbain dans ses infrastructures anciennes est accentué par l’augmentation du parc de transport de voyageurs. La ville est devenue la destination obligée des citoyens de la région pour toute démarche administrative, mais surtout ses espaces commerciaux tels que le marché des fruits et légumes ou celui de la frippe très réputés dans les environs de la ville. En l’absence d’espace pouvant contenir cette masse de dizaine de bus et fourgons en tous genres, l’APC a été obligée de dispatcher le stationnement. Ainsi pour la direction Est (Tizi Ouzou) la rue séparant la Cité Khelil et celle dite Ouaza, sert de base de départ et d’arrivée aux voyageurs. Jouxtant les marchés et la mosquée, elle crée d’innombrables bouchons dûs aux manœuvres des fourgons. Pour la ligne de Trimitine, mieux lotie, elle est basée dans une rue de la cité Caper où la circulation des personnes et des véhicules est plus gérable.

Ce qui n’est pas le cas avec les voyageurs vers les localités de Sidi Naâmane, obligés d’emprunter le transport en pleine rue principale où ceux à destination d’Alger-Boumerdès.

Ils guettent pendant des heures un bus qui veuille bien faire le détour par la ville, car la plupart passe directement par l’autoroute d’Alger. Tous ces désagréments et cette anarchie peuvent être totalement dépassés par la construction d’une gare routière.

L’argent et les terrains existent, à quand donc une gare routière digne de la ville ?

Bouammar Ahmed

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