Des résultats probants au premier trimestre

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L’année scolaire en cours, c’est-à-dire la deuxième année de la réforme du secteur éducatif a été marquée par l’introduction du français en 2e année primaire. Cette décision de taille est certes une révolution. Car faudra-t-il le rappeler, depuis la mise en place de l’école fondamentale à la fin des années 70, avec soubassement de l’ordonnance du 16 avril 1976, l’enseignement des langues étrangères en général, et celui de la langue française en particulier, n’a pas connu vraiment des résultats lorsque l‘on sait qu’à la fin du cycle, les élèves n’arrivent pas à produire une rédaction et même un paragraphe court et cohérent. La commission nationale de réforme du système éducatif a bien diagnostiqué ces insuffisances si bien que la résolution d’introduire le français en 2e AF a été adoptée sans problèmes et ce, en dépit de toutes les voix qui se sont élevées ici et ça, en la rejetant à cor et à cri sous prétexte de toucher aux constantes nationales. Pour en savoir plus sur la prédisposition affichée par les élèves pour l’apprentissage de cette langue nous avons mené une petite enquête dans des écoles rurales et urbaines. “Je ne vous cache pas que je suis très satisfait des résultats obtenus par mes élèves. Et pourtant, nous ne sommes qu’au début du 3e trimestre. Depuis, le début des années 80 je prenais des classes de 4e AF mais les résultats étaient toujours en deçà”, nous confie un enseignant de langue française à Boghni. Notre interlocuteur, tout comme plusieurs instituteurs nous ont confirmé que les élèves de 2e AF éprouvent un engouement formidable pour l’apprentissage de cette langue. “Je suis particulièrement étonné surtout pour leur prononciation par leur capacité de mémorisation et surtout par leur façon d’écrire.Ils apprennent vite”, nous apprend une institutrice avant de demander à ses élèves de nous réciter quelques couplets “Les saisons”, “Le temps qu’il fait“, “Les pronoms” et bien d‘autres…

Salem Amrane

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