Les chiens errants sèment la panique

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En effet, une fois la nuit tombée, les habitants de certains quartiers particulièrement ceux de la zone urbaine sont terrifiés, et rares sont ceux qui s’aventurent dehors, même pour une urgence.

Ces canidés sèment la terreur dans les zones manquant d’éclairage, et beaucoup de personnes prennent la fuite dès qu’elles sont confrontées au danger.

Ce samedi, un jeune étudiant répondant aux initiales T. H., a frôlé le danger dans le quartier de Thimizar, à une heure très avancée du matin, il a été attaqué par deux chiens.

En tentant de fuir, il trébucha et se retrouva par la suite par terre, fort heureusement, les chiens n’étaient pas si agressifs. Le jeune est retourné chez lui pour nous contacter quelques heures plus tard. L’on révèle également que les propriétaires de ces chiens les libèrent la nuit pour ne pas être dérangés par leurs aboiements.

Cependant, ces bêtes n’ont jamais été vaccinées. Pis encore, on les abandonne, livrés à elles-mêmes à travers les champs et certains quartiers du village, et ce jusqu’au matin.

«Au rythme où cela continue, on a peur d’être attaqués même en plein jour. Ces bêtes circulent en toute quiétude. Au niveau du quartier principal de Thaqerravt, il y en a plus de cinq», a affirmé un citoyen.

«Ils se sont attaqués à des gens et si on ne fuit pas, on est déchiquetés.» Pour les habitants de Takerboust, ce phénomène est devenu de plus en plus inquiétant et en plus de tous ces dangers, il ne faut pas oublier que ces animaux abandonnés sans soins, sont vecteurs de toutes sortes de maladies, dont la rage, laquelle est souvent mortelle. Au regard du nombre impressionnant de ces canidés qui «assiègent», durant la nuit, le village, et pour prévenir contre les conséquences d’une telle négligence, les riverains réclament l’intervention de leurs propriétaires afin de les garder chez eux s’ils ne sont pas atteints par la rage sinon, que les services concernés mènent une vaste opération de collecte et d’abattage inscrite dans le temps à travers tous les quartiers.

Brahim B.

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