Le réveil anglais

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Les attentas de Londres du 7 juillet dernier ont secoué la Grande Bretagne : secousse des explosions meurtrières mais aussi choc de découvrir la violence terroriste et, il faut le dire, la nocivité de groupes et de personnes que ce pays, sous couvert de démocratie et de droits de l’hommes, a longtemps accueillis sur son sol et protégés ! La Grande Bretagne faisait la sourde oreille quand l’Algérie meurtrie lui réclamer l’extradition des assassins de femmes, d’enfants, d’intellectuels et d’éléments des services de sécurité. Aujourd’hui, elle fait l’amère expérience des attentats, ainsi que l’angoisse de nouvelles attaques ? Des situations que les Algériens ont vécu pendant de longues années et que, grâce à leur courage et à leur volonté de venir à bout d’un phénomène destructeur que l’humanité n’a jamais connu, ils ont su surmonter. Ils en seraient venu à bout encore plus tôt si les puissance européennes, qui sont confrontées aujourd’hui, aux sanguinaires leur avaient prêté main forte dans le combat qui leur était livré. Aujourd’hui, les choses vont peut-être changer et les Anglais, comme les autres Européens vont peut-être comprendre la nécessité de combattre avec plus de rigueur le terrorisme, en enlevant la parole à ceux qui, sur le sol, appellent au meurtre d’innocents ou font, au nom de la religion, l’apologie de la violence. En tout cas, les Anglais ont compris que l’Algérie avait raison, et que tout pays sous-développé qu’elle soit, elle a acquis une grande expérience dans le domaine de la lutte anti-terrorisme. Au lendemain des attentas, de haut responsables britanniques ont fait le voyage à Alger, avec pour objectif de relancer la coopération entre les deux pays…

S. Aït Larba

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