C’est un groupuscule, mû par une pulsion irrésistible pour venir en aide aux malades chroniques sur les deux plans médical et social, qui compose l’Association pour la solidarité et l’action sociale d’Aokas qui active sur tout le territoire de la daïra d’Aokas. Issus pratiquement tous du secteur de la santé, les membres de la SAS ont à leur actif plusieurs activités de sensibilisation et d’aide aux malades et autres. Durant les années précédentes, c’était eux qui organisaient le couffin du Ramadhan. Durant ce mois de piété, ils continuent chaque année à organiser des circoncisions collectives et des visites régulières aux malades hospitalisés. Cette association qui remplit une mission des plus honorables est heureusement aidée en cela par quelques âmes charitables, que remercie au passage, son président Aziz Taïri. Avec l’aide d’un compatriote, établi en France, elle vient de bénéficier de 50 lits à hauteur variable électriques, 50 matelas pour lits électriques, 2 fauteuils de chambre sur roulette et 1 sac pour désinfection des matelas, offerts par l’Association stéphanoise. La santé avant tout. Pour les mettre à la disposition des malades, cette Association a affiché à l’intention de la population et a recensé une première demande de 23 dossiers pour 20 lits orthopédiques avec 20 matelas anti-escarres et 3 lits sans matelas. Durant la matinée du mardi 16 août, une réception de remise aux concernés et à leurs tuteurs a eu lieu au centre culturel d’Aokas en présence des autorités locales. Animée par le président de l’association et son secrétaire le sympathique Hamid Boukeras, cette réception avait réjoui toute l’assistance, d’un côté les bénéficiaires qui étaient très contents et de l’autre les personnalités présentes qui étaient émerveillées par le travail accompli par les membres de cette association, qui sont parvenus à mettre à la disposition de ces malades des lits qu’ils auront chez eux, alors que rares sont nos hôpitaux qui en disposent en dehors des salles de réanimation, comme le tenait à nous le préciser Boualem G., technicien supérieur de la santé. Avant d’inviter les présents à une collation, le secrétaire de l’association avait rappelé que ce matériel sera remis à titre de prêt et que dès que le malade n’en a plus besoin, il est restitué automatiquement à l’association, qui allégera les souffrances d’autrui. Pour stimuler cette jeune équipe de volontaires, il est impératif que les autorités et les âmes charitables les aident dans leur honorable mission qui est celle de venir en aide aux malades chroniques.
A. Gana