Encore la tradition. C’est sur une ardoise avec de la craie blanche que les prix sont affichés, le client fait le tour de coût de la marchandise exposé sur l’étalage avec un regard très attentionné.
Il ne s’agit pas là du client satisfait mais du mécontent par rapport au prix inabordable. Les carrotes à 40 Da voire même à des prix supérieurs, les navets et la pomme de terre à 40 Da aussi. C’est le désarroi affiché par chaque client devant les prix élevés et qui ne cessent de s’envoler. Quant aux fruits, ils ne sont guère a désirér l’orange à 120 DA, la clémentine dépasse les 110 DA durant leur saison. Devant cette flambée des prix, un client nous livre tout son mal de revenir chez lui avec un couffin garni puisque acheter tout ce que l’on désire revient trop cher.
Un commerçant nous déclare que cette flambée est causée par les les prix exagérés du marché de gros qui est soumis à la politique de l’offre et la demande et dès que les pluies arrivent, les hausses des prix réapparaissent.
à Azeffoun le marché n’est pas alimenté par la production locale, les rares agriculteurs qui cèdent leurs marchandises ne peuvent pas satisfaire la demande.
A remarquer aussi que même durant le jour du marché hebdomadaire qui se tient le jeudi, les prix sont au même rythme que les autres jours de la semaine puisque les prix affichés par les marchands ambulants sont identiques et se ressemblent toujours inabordables.
Il y a lieu de souligner que le souk commence vraiment à être perturbé par ce nouveau week-end.
Sahnoun Karim