Beaucoup reste à faire

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Certainement si des personnes ont choisi d’acquérir des lots de terrains dans ce lotissement dit promotionnel, ce n’est pas pour quitter seuelement leur villages, mais c’est surtout pour fuir les problèmes notamment ceux liés à leur quotidien (eau, gaz, électricité…). Ce lotissement créé à la fin des années 1990, est toujours en jachère. En avril dernier, les cent familles qui habitent leurs habitations construites à coup de milliards de centimes avaient chaleureusement accueilli le projet d’électrification dont ils avaient bénéficié. “Moi, particulièrement, j’ai souffert pendant six ans. Enfin, l’électricité est arrivée”, nous avait déclaré un résident au lotissement nord. Depuis, rien n’a été fait. Aujourd’hui, les citoyens du lotissement se concertent un vue d’engager une action pour protester en vue de voir ces lieux pris en charge. “Le comité de quartier a interpellé les autorités (APC), et l’agence foncière (partie vendeuse) sur le problème de l’éclairage public, chacun jette la balle dans le camp de l’autre”, nous confirme un membre du comité.Effectivement, étant retranché au centre-ville, l’absence de cette commodité pénalise beaucoup les résidents. “Dès que la nuit tombe, on ne peut pas sortir. Derrière chaque habitation il y a un danger. Même les chiens errants ont élu en ces lieux. Pourtant, le réseau a été réalisé. Même s’il a subi quelque dégradation il faudrait que les autorités fassent quelque chose”, pense un citoyen du lotissement.L’autre problème qui empoisonne le quotidien de ces citadins est l’absence de routes. “En été ou en hiver, les accès sont impraticables, avec le temps, ils ont subi une délabration avancée”, ajoute notre deuxième intervenant. En tout cas, la vie dans ce lotissement est aussi difficile que celle d’un village perdu dans les montagnes de Kabylie. A l’exception de l’eau courante, il n’y a rien d’autre, ni gaz de ville, ni route, encore moins l’éclairage public.La quatrième commodité, pourtant comprise dans le cahier des charges, c’est-à-dire le téléphone n’est pas encore à l’ordre du jour. Les résidants se contentent de leur portables. “Vivre ici où au village, c’est presque la même chose”, conclut un autre habitant.

Amar Ouramdane

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